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Titre du blog : ~*Moi et mes Passions*~
Auteur : PetitScarabee
Date de création : 19-04-2009
 
posté le 11-09-2009 à 13:44:58

~*CHAPITRE 2 - Ombres et Lumière*~

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.....« Il était apparu derrière un rocher recouvert de givre... Il leva la tête et laissa échapper un râle, rauque et grave, à glacer le sang... Ses petits yeux noirs se braquèrent sur ce qu’il cherchait. Il l’avait enfin trouvé. Son odeur et ses empreintes l’avait mené jusqu’à elle. Il pouvait maintenant savourer pleinement sa vengeance. Il se rapprochait maintenant de la louve chétive qui se tapissait contre le tronc d’un arbre mort. Son gigantesque corps brun et musculeux lui donnait un air terrifiant. Dans ses yeux dansait une flamme de profonde colère. Il ralentit à une longueur de queue de sa victime. La Louve poussait des cris apeurés et se recroquevillait contre l’écorce râpeuse de l’arbre. Le monstre se rapprocha encore d’elle et leva son énorme patte munie de longues griffes acérées pour frapper... »

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.....Je me réveillai en sursaut sous un grand pin recouvert de neige. Une bouffée de chaleur m’avait envahie. J’avais l’impression, au fond de moi, d’avoir été frappée par quelque chose de monstrueux. Je me levai tant bien que mal de mon abri, m’ébroua pour faire tomber les flocons de neige accrochés à ma fourrure, et me retournait pour voir mes flancs. Je me sentais courbaturée, comme si j’avais dormi sur un rocher irrégulier. Je fis un tour sur moi-même. Tout avait l’air normal. Je n’étais pas blessée, le monstre n’était donc qu’un rêve... Je frissonnais ; il ne faisait pas très froid, mais la vue de ce terrible animal qui est apparu dans mon Nelaw me tourmentait. Notre chamane, Bënxalis[1], m’avait déjà parlé d’un animal semblable lorsque j’étais encore une Louvette, mais je n’arrivais plus à me rappeler de quoi il s’agissait.

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.....La forêt qui m’avait abrité cette nuit laissait passer par les branchages nus de ses pins le pâle rayon de l’astre de Jant, en fin de matinée de Nauraë. Bientôt, la saison de Primaël ferait son apparition. Déjà dans l’air flottait les lourds parfums de la terre humide et des nouvelles pousses. La neige avait fondu par endroits, laissant des flaques boueuses, et quelques touffes d’herbe perçaient timidement la surface de la terre. Des insectes fouillaient ça et là le sol en quête de nourriture, après avoir hiberné des Lunes entières.
.....Je soupirai. Plus rien ne sera jamais comme avant. Ma famille, mes amis, les jeux avec les autres membres de la meute, tout ça m’a été enlevé d’un seul coup, comme un coup de vent emporte des feuilles. Je serrai les dents : il ne fallait pas que je pense à ça ! Le passé appartient au passé. Je devais maintenant voir mon présent et le futur. Je me rappelai alors que je n’avais pas mangé depuis au moins quatre jours. L’air de la forêt portait des odeurs lointaines de gibier, qui dataient de plusieurs jours déjà, sauf une... Je reconnus instantanément l’odeur du cerf de la veille, mélangée à celle du sang et de la peur. Le cerf était blessé, et errait quelque part dans les bois. Avec un peu de chance, il sera assez faible pour que je puisse l’abattre...

.....Un seul moyen de le savoir : je me laissai guider par l’odeur à travers les bois. Au bout de quelques minutes, une rivière me barra la route, séparant la forêt en deux parties. Sa surface semblait gelée. Je posai prudemment une patte dessus et appuya un peu pour tester sa solidité. La glace ne bougea pas d’une griffe. Je m’engageai sur la surface glissante à pas légers, prenant garde de ne pas porter tout mon poids sur un seul côté. La glace gémit sous mes pattes, je m’immobilisais. J’étais prête à tenter un saut sur l’autre rive si la glace venait à céder. Une minute passa, et le silence revint alors. Je posai de nouveau une de mes pattes, et prudemment, je franchis les quelques longueurs de queues qui me restaient de la berge d’en face. J’atteignis enfin l’autre côté en effectuant un bond, et j’entendis la glace craquer derrière moi. Je me retournai pour voir ce qui s’était produit : une grande plaque brillante et verglacée s’était détachée et s’était brisée en multiples morceaux, libérant en un endroit l’eau emprisonnée. Il était moins une.

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.....Puisqu’une partie de la rivière se trouvait maintenant ôtée d’un peu de sa couche givrée, j’en profitai pour me désaltérer. L’eau glacée me brûla la gorge. J’avalai encore quelques gorgées et relevai la tête. Des gouttelettes perlaient à mon menton, et je dressai l’oreille. Une branche venait de craquer : le cerf n’était pas loin. Je me tapis au sol, le ventre contre la neige, ce qui me fit frissonner malgré mon épaisse fourrure. Le bruit avait cessé dans les feuillages. Je m’approchais en position de chasse, et bondit, tout crocs dehors, derrière le buisson, pour tomber sur... rien. Le cerf s’était enfui avant que je passe à l’attaque. Je me rendis compte que j’étais contre le vent. Le cerf avait dû sentir mon odeur. J’étais tellement épuisée que je ne m’en étais même pas rendue compte... Je laissai échapper un rire nerveux : mon étourderie était tellement simple ! Même un louvart[2] l’aurait évitée. Péniblement, mes membres transis de froid et de fatigue, je me relevai, et tentai de pister le cerf. Son odeur était bien identifiable, et je suivis sa piste à travers les sous-bois.

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.[EDIT]

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.....Le chemin emprunté par le cerf me mena jusqu’à une clairière abritant un point d’eau et une petite cascade. Les arbres chétifs qui le bordaient étaient infestés de lierre et de gui, ce qui donnait un aspect assez féérique au paysage, encore recouvert de glace et de neige.

.....Tapie encore dans l’ombre des arbres, aux aguets et face au vent, pour ne pas répéter mon erreur, je scrutais la clairière, et vis le cerf non loin de moi. Il était là, étendu près de l’eau. Ses côtes se soulevaient péniblement tandis qu’il essayait de lutter pour survivre, mais il était désormais trop tard. Je m’approchais lentement parmi les premières touffes d’herbes de la saison ; il eut le réflexe de se relever pour s’enfuir, mais trébucha et tomba de nouveau. A première vue, il était trop faible pour représenter un quelconque danger. Je me tapis au sol, attendis quelques instants et lui sauta à la gorge. Il se démena lorsque mes crocs s’enfoncèrent dans sa gorge. Puis, je ne sentis sous plus aucun mouvement. Je relâchais mon étreinte et le regardais : c’était un jeune mâle, blessé sûrement suite à un affrontement pour une femelle. Son odeur me fit saliver : enfin mon premier repas depuis presque une semaine ! Je mordis dans la chair. Elle était tendre et juteuse, délicieuse en somme. J’avalai autant de viande que je pouvais, ne sachant pas quand aura lieu mon prochain repas.
.....L’odeur du cerf ne m’a pas attirée seulement moi : un groupe de corbeaux et de pies me tournaient autour, cherchant par tous les moyens à récupérer un peu de viande pour eux. Après ce rude Nauraë, je n’étais pas la seule à être affamée...
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.....Vers la fin d’après-midi, après avoir mangé une bonne partie de la carcasse, je m’étais baignée un peu dans la rivière qui coulait le long de la clairière, et m’étais couchée à l’abri sous un buisson chétif pour me reposer. J’étais en train de m’endormir lorsque j’entendis un hurlement de rage, terrifiant. Stupéfaite, je me relevai d’un bond : avais-je rêvé ? Ce cri était le même que dans mon Nelaw. Je dressai l’oreille : il n’y avait aucun bruit dans la clairière, excepté le croassement des corbeaux et le léger bourdonnement du point d’eau.
....C’est alors que je le vis. Effrayée, il me rappela la vision de mon Nelaw.
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....« Il était apparu derrière un rocher recouvert de givre... Il leva la tête et laissa échapper un râle, rauque et grave, à glacer le sang... »
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....Un ours ! Mon Nelaw m’avait mis en garde contre un ours ! Ce gigantesque monstre venait de contourner un roc givré, de l’autre côté de la rivière. Ses yeux cherchaient quelque chose. Il repéra la carcasse de cerf, et traversa le ruisseau pour s’en emparer. Je restai figée de peur sous mon chétif buisson, les yeux braqués sur lui. Il lâcha sa prise d’un coup, se leva sur ses pattes arrières et renifla l’air. Sa tête se tourna vers moi et il retroussa ses babines sur d’énormes crocs.

.....Le combat était inévitable.

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[1] - Bënxalis signifie Croc d’Argent. C’est la chamane de la meute de NaärNuül, et également la grand-mère de Deexalis. Bënxalis était la meilleure traqueuse (chasseuse) de la meute, ce qui lui a valu son nom.

[2] - Jeune loup d’un à deux ans, bientôt adulte.

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.....NOTE DE L'AUTEUR (toujours moi xD):

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...2ème chapitre enfin fini !!!

Hé... Ca s'arrose, non ?

*sors*

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Commentaires

LAURE56 le 10-09-2010 à 22:26:48
le début de ton livre est superbe et bien mené ! Va tu en faire un film ? XD, j'adore tes petites vidéos.

Mais un conseil de connaisseur, évite à l'avenir de le dévoiler avant la fin. Je ne veux pas que tu le prenne comme un reproche juste comme un conseil d'amie. J'ai fait la même chose, je l'ai regretté. L'inspiration ne met revenu seulement lorsque personne ne faisait plus attention à moi, lorsque seule les idées venaient de moi, lorsque mon livre fut vraiment de moi.

Fait comme tu veux ^^ et bon courage pour la suite !

By LAURE56
love-horse le 02-02-2010 à 18:54:51
J'adore mais personne ne me bats en roman Langue1 nn c'est super et j'attends la suite avec impatience!!!


Hey
MERAVIGLIA le 04-12-2009 à 15:08:25
coucou je suis venue te faire un coucou ,j espère que tu vas bien et que tu prépares une suite ,bisous ma belle
pap de pluie le 27-11-2009 à 17:31:34
hey ma scara!!! alors comment sa va? super ton bouquin j'addore!!!
MERAVIGLIA le 13-10-2009 à 23:29:03
coucou merci de m avoir averti de la suite ,heureusement qu elle a réussi a manger la pauvre ,mais c est tellement bon de te lire ,je n ai pas ce don et je le regrette mais je reconnais ton talent

grosbisous et merci de cette belle histoire je les aime ces loups
Collet le 12-10-2009 à 19:29:10
Vraiment merveilleux ce petit bouquin, j'adore.

Bonne continuation, *attend la suite*
Collet le 12-10-2009 à 19:29:09
Vraiment merveilleux ce petit bouquin, j'adore.

Bonne continuation, *attend la suite*
MERAVIGLIA le 11-10-2009 à 17:48:53
un passage dans ton univers pour te faire un petit coucou en espérant que t aies passé un bon week end

gros bisous
MERAVIGLIA le 06-10-2009 à 16:28:16
coucou ;il me tarde de lire la suite mais j attends patiemment

bisous ma belle
MERAVIGLIA le 19-09-2009 à 17:41:37
trop beau et trop poignant ,j étais toute triste en pensant a cette louve ,je repasserai vous voir car j adore vos textes et vos images ,si ca ne vous dérange pas je préfère vous avoir dans mes favoris ,merci j ai lu avec attention et j attendrai la suite

a bientot
kaneluba le 11-09-2009 à 17:20:44
set petite vidéo é sympa M1tenan reste le plu dure l'écritur mé bon gt fé confience sur se poin la t bocou + forte que mooooiiii !!!!!!!!!!!!!!!! LOL !!!!!!! non mé frenchemen + tar o lieu de travailler dan lé sience fé écrivain !!!!!!!!!

Kaneluba kisssss

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Je t 'adore ma copssss'